Région: Nouvelle-Aquitaine / ex Poitou-Charentes
Département: Charente (16)
Population: 41 086 en 2021
Date de validation: 12/03/2022

Une ville chargée d’histoire…
Autrefois capitale de la province d’Angoumois, Angoulême perdit son caractère de chef-lieu à partir du 16e siècle, devenant dépendante de la généralité de Limoges. Cette situation a évolué pour devenir celle que nous connaissons en 1790, année de l’instauration des départements – et donc la création du département de la Charente, qui reprend à peu près le territoire de l’ancienne province médiévale.
L’hôtel de ville, dont je vous ai montré l’entrée en début de post comme d’habitude, est en fait construit sur les fondations de l’ancien château comtal, dont il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois. L’édifice actuel, siège de l’administration angoumoisine, a été construit au 19e siècle.


Notons l’armoirie figurant au-dessus de la porte d’entrée de la tour, bien différente de celle actuellement employée par la ville.

Comme c’est le cas pour d’autres villes de France, on peut trouver quelques lieux de culte qui ont traversé les siècles, comme la cathédrale Saint-Pierre, édifice de style principalement roman dont la construction a débuté vers 1100.

Bien évidemment, il n’y a pas que des vestiges moyenâgeux à y voir. Le Palais de Justice par exemple, a à peine deux siècles au moment où je vous écris.

Et voici quelques autres images de la ville, avec en contrebas de la colline accueillant ses anciens quartiers, la Charente qui y fait discrètement son petit chemin sans trop déranger.




…et qui fait l’histoire de la bande dessinée.
Ceci n’est pas une exagération: Angoulême est devenue la capitale mondiale de la bande dessinée, et ceci grâce à son Festival International de la BD, se déroulant tous les ans. Cet attachement à la BD se voit partout dans la ville, et se retrouve jusqu’au plaques de rue qui sont littéralement en forme de bulles de BD!




Même la gare n’échappe pas à cette « bédémania ». Dès la descente du train en grimpant l’escalier reliant les couloirs souterrains au bâtiment ferroviaire, ce sont les Schtroumpfs qui vous accueillent, sans oublier l’horrible Gargamel et son chat Azraël.

Surtout, ne ratez pas l’obélisque dédié à René Goscinny en sortant de la gare, vous y retrouverez moult et moult références à ce grand nom de la littérature et de la BD: des plus connues comme « Astérix » ou « Lucky Luke », mais aussi « Le Petit Nicolas » et les « Dingodossiers », collaboration humoristique co-signée par feu Marcel Gotlieb. Je vous laisse découvrir ce fameux obélisque, pas de photo postée ici, ce sera la surprise!
Je vais consentir cependant à poster quelques fresques murales dédiées à ce que l’on appelle de plus en plus « le neuvième art ». Je ne les ai pas toutes abordées en ce bref temps de présence dans cette préfecture, bien évidemment. Cependant, en allant vers l’office de tourisme de la ville, vous y trouverez le répertoire de tous les murs peints, ainsi qu’un parcours permettant d’en visualiser un maximum. Voici quelques-unes de ces œuvres d’art qui montrent à quel point Angoulême a pu se lier au monde de la BD.





La prochaine ville postée sur ce blog sera elle aussi liée plus ou moins au monde artistique. En attendant, j’espère que vous avez apprécié ce petit échantillon de ce qui vous attend chez les Charentais et Charentaises.