11 – Albi (81) – On l’appelle « la ville rouge »

Région: Occitanie / ex Midi-Pyrénées
Département: Tarn (81)
Population: 49 714 en 2021

Date de validation: 16/04/2022

Ciel, qu’ai-je fait? Un plan mal cadré sur l’Hôtel de Ville?

Il y a une raison à cela. L’Hôtel de Ville d’Albi, en dépit de son importance, a son entrée située dans une ruelle, donc il n’est pas évident de le cadrer à moins d’avoir une lentille très grand angle. Se trouverait-il une entrée à cet édifice que je n’aurais pas vue, et qui permettrait une bien meilleure image? Si oui, n’hésitez pas à me le faire savoir.

Une cité à histoires…

Pour cette première étape du parcours visant à rejoindre le Massif Central, nous allons nous attarder un peu sur la préfecture du Tarn, en particulier ce bâtiment incontournable. Cet imposant assemblage de briques rouges que vous voyez ici est la Cathédrale Sainte-Cécile, et fut érigé par les catholiques durant « la Croisade des albigeois », ou comme on devrait dire, croisade contre les albigeois, épisode sanglant de notre Histoire qui a mené à une extermination du peuple cathare pour hérésie au début du 13e siècle.

Il faut cependant y pénétrer pour y voir de vos yeux un véritable bijou musical, que je vous présente ici.

Voici l’Orgue Moucherel de cette cathédrale. Si vous êtes mélomane, sachez que cet orgue gigantesque est considéré comme l’un des plus beaux orgues de France, voire d’Europe. Imaginez Bach joué sur cet instrument…

Pour la petite histoire, j’avais déjà eu l’occasion de me rendre à Albi et de voir cet orgue de mes yeux, lequel orgue était présenté en photo encadrée dans la salle de musique de mon collège. « LE FACTEUR DE CETTE ORGUE EST CHRISTOPHE MOUCHEREL », comme on peut encore le lire en dessous des motifs peints (on ne peut pas le distinguer sur mon image, dommage), et qui figuraient aussi sur la photo de cette salle de musique. En revanche, la raison de ma présence chez les Albigeois n’avait aucun rapport avec la musique…

…et plus tard, vint un certain Toulouse-Lautrec

Henri de Toulouse-Lautrec qui, contrairement à ce que son nom laisserait croire, ne naquit ni à Toulouse ni à Lautrec, mais bien à Albi. Un artiste-peintre postimpressionniste dont la vie a malheureusement été écourtée, très probablement par la syphilis et son alcoolisme: ce ne fut qu’à 36 ans qu’il rendit l’âme. Après sa mort, son ami Maurice Joyant et sa mère Adèle de Toulouse-Lautrec se mirent d’accord pour ouvrir un musée en son honneur. C’est depuis lors que le Palais de la Berbie, ancien palais épiscopal jouxtant la cathédrale, accueille le musée Toulouse-Lautrec, dont je fis la visite avec mon collège. Un lieu à marquer définitivement dans votre liste si vous appréciez les arts graphiques.

C’est ainsi que je pus voir la ville d’Albi: grâce à cet artiste à la signature mémorable.

Vous remarquerez sur cette dernière image, en bas à droite de la signature, le portrait d’Aristide Bruant, une des œuvres assez connues d’HTL.

Pour en découvrir davantage: le site de l’office de tourisme d’Albi.

Afin de combler mon retard, je vais faire le nécessaire pour poster au minimum une fois par semaine (au moins un article publié le week-end), voire deux articles par semaine. Avec 36 préfectures restant à présenter au moment où j’écris ces lignes, cela fait un travail considérable, mais au moins ce blog restera actif pendant une longue période. Prochaine étape du « Central Run »: Rodez!

À bientôt à Albi, j’espère.

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