Région: Grand Est / ex-Champagne-Ardennes
Département: Haute-Marne (52)
Population: 21 699 en 2021
Date de validation: 30/04/2023

Depuis le plateau de Langres…
J’aurais pu, il est vrai, suivre la N19 directement pour me rendre en cet endroit, mais les circonstances m’ont fait faire un détour par d’autres chemins, plus précisément les N65 et N67. Au moins, je pourrai me targuer d’avoir fait un tour par ce que l’on surnomme « la France profonde ».
Et contrairement à Troyes mon étape précédente, on ne peut pas dire que Chaumont soit un grand centre urbain. Ce n’est pas la Lozère, mais ce n’est pas le département du Rhône non plus. Car il est bon de le préciser, le département de Haute-Marne est largement rural. Et pour être honnête, ça fait du bien de voir quelques petites villes de temps en temps.
Et ce qui différencie Troyes de Chaumont également, c’est l’origine historique. Alors que Troyes remonte à l’Antiquité, la plus ancienne attestation de Chaumont date de l’ère carolingienne. Selon les historiens, Émile Jolibois entre autres, la ville a été fondée au 10e siècle par Geoffroy Ier de Chaumont. Les écrits moyenâgeux font état de la dénomination Chalmunt, puis Calvus Mons, évoquant l’éperon rocheux ou « mont chauve » (car dépourvu d’arbres au moment de la fondation de Chaumont) sur lequel la ville est positionnée. Se situant dans la région naturelle de Bassigny, la commune a longtemps porté le nom de Chaumont-en-Bassigny jusqu’en 1971.

Un des édifices que l’on peut remarquer aisément dans le quartier historique: la basilique Saint Jean-Baptiste. De style gothique, commencée au 13e siècle et achevée au 16e siècle, elle domine la ville de par la hauteur de ses deux tours. Mais ce n’est pas le bâtiment le plus ancien de la ville, loin de là…

Le voici donc, le bâtiment le plus ancien. Le donjon médiéval de Chaumont, dont la construction date de la fin du 11e ou début du 12e siècle. Il fut la demeure des premiers seigneurs de Chaumont et des comtes de Champagne, notamment Thibault IV. Après avoir servi de prison dans le courant du 19e siècle, le donjon a acquis sa classification en tant que monument historique.

Depuis le donjon et sa tour, on y trouve un petit jardin de plantes et d’aromates, et un belvédère qui donne directement sur le reste du plateau de Langres. L’on ne peut pas y voir la Marne par contre, qui longe la ville mais de par son côté est, à l’opposé du donjon.

Voici donc ce que l’on peut y voir vers le nord-nord-ouest, en direction de Saint-Dizier – qui se trouve être une sous-préfecture de la Haute-Marne. Mais, m’y arrêterai-je un jour? Pourrais-je trouver de jolies choses dans ce département très campagnard? J’espère que oui. En attendant, voici un petit truc qui a piqué mon intérêt:

J’aurais pu prendre une photo du viaduc ferroviaire qui se situe à la sortie ouest de la ville, mais cela n’aurait peut-être pas été aussi pittoresque que ceci. Ceci qui est bien plus mignon aussi, je trouve: sur l’axe de ce qui fut la N19, se trouve cette petite structure rendant hommage à la nature, et aux chats. À défaut de trouver des matous dans le coin, c’est toujours ça!
Si vous désirez savoir ce qui se passe chez les Chaumontais et Chaumontaises, voici le site de leur ville. En espérant que vous puissiez l’apprécier comme je l’ai fait. Prochain article, la ville de laquelle j’ai pu partir pour cette exploration: Orléans!