Région: Centre-Val-de-Loire / anciennement Centre
Département: Loiret (45)
Population: 116 617 en 2021
Date de validation: 01/05/2023
« Le Loiret, c’est le petit de la Loire? »
C’est ce que l’on pourrait s’imaginer en étant môme, que le Loir et la Loire puissent « enfanter » un cours d’eau nommé Loiret. Un cours d’eau très petit (11,6 km) qui se situe au sud de la ville d’Orléans, et visible depuis l’ancien axe de la N20 doublé par une des deux lignes de tramway. Lequel tramway, vous l’aurez probablement remarqué, passe juste à proximité du bâtiment municipal.
Pour ce qui est de l’origine de la ville, c’était, comme beaucoup de localités françaises, un lieu appartenant aux Gaulois. En l’occurrence, il s’agit de la tribu des Carnutes, qui en avaient fait une de leurs places fortes. Plus tard vinrent les Romains et leur insatiable désir de conquêtes, et la famille des Aurelii s’y établit, donnant leur nom à ce qui devint Aurelianum, puis Orléans.
Mais ce jour-là, je n’ai pas pu partir en quête des vestiges attestant de la présence gallo-romaine. Non seulement nous étions le 1er mai et les réseaux de transport étaient inopérants comme c’est le cas dans la majorité des villes de France, mais aussi je devais rendre ma voiture de location et reprendre le train. Et comme je revenais d’un trajet assez long depuis Chaumont (305 km avec une pause repas à Sens, ce n’est pas rien), je n’avais plus le temps de faire une visite en profondeur de cette grande ville, qui de plus est la préfecture de la région Centre Val-de-Loire.
J’aurai tout de même retenu ces deux édifices importants, situés juste à côté des offices municipaux. Le premier: la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans, consacrée basilique en 1855 par le pape Pie IX.
Étrangement, on trouve deux légendes différentes qui relatent de la construction de la cathédrale, écrites à deux époques différentes et ne mettant pas en scène les mêmes personnages. La construction de la cathédrale actuelle a commencé au 13e siècle dans un style gothique, mais fut longuement perturbée par la Guerre de Cent Ans. En 1568, en signe de rébellion, des huguenots firent sauter quatre piliers principaux de la cathédrale, la faisant s’écrouler en grande partie. En 1601 commença la construction, perturbée à son tour par la Révolution Française et reprise seulement en 1817 pour enfin s’achever en 1829 durant le règne de Charles X.
Voici l’hôtel Groslot, hôtel particulier construit au 16e siècle, anciennement dénommé « Grande-Maison de l’Étape », et réputé pour avoir accueilli en son sein Marie Stuart, Catherine de Médicis, Montmorency, Henri III et Henri IV entre autres. De nos jours, ces locaux font partie intégrante de l’Hôtel de Ville – c’est là que l’on y célèbre les mariages.
En voyant le nom de cet édifice, je n’ai pas pu m’empêcher de penser « Groslot, comme un super jackpot? ». J’ai cependant très bien conscience de ceci: ce n’est pas en photographiant des monuments et en postant mes pérégrinations sur un blog perdu au milieu de nulle part que je vais décrocher… le Groslot. Surtout en faisant des jeux de mots pourris comme celui-ci. Une chose cependant: ceci est mon blog, mon idée, et cela fait l’aboutissement du quart de ce projet ambitieux. Oui, le quart, 25% terminé. À quoi bon arrêter un parcours aussi bien parti?
J’aurais pu, il est vrai, vous montrer d’autres choses, d’autres monuments, ainsi que la Loire et son « petit » le Loiret. Cela sera sans doute pour une autre fois. Si cela peut vous rassurer, durant mon prochain grand « run », je passerai plusieurs fois aux environs de notre fleuve le plus long. En attendant les détails de ce grand parcours après ce petit « hit », voici le site de la ville orléanaise.
