Région: Pays de la Loire
Département: Vendée (85)
Population: 54 952 en 2021
Date de validation: 06/01/2024

Vendée-vous en rendez…
…et pour la première fois depuis le début de cette épique entreprise, une visite de la région des Pays de la Loire, avec le département se trouvant juste au-dessus de la Charente-Maritime et de sa préfecture La Rochelle. Quoi de mieux pour bien commencer l’année 2024?

Début janvier, d’ailleurs il y a quelques décorations festives qui sont encore restées. Voici donc ce qui s’y trouvait sur une des places de la ville, à distance de marche de la gare, non loin du pentagone qui délimite les quartiers historiques de ce lieu très récent…
Je vous avais en effet donné l’habitude des villes ayant beaucoup d’histoire, des villes ayant connu la Renaissance, le Moyen-Âge, voire même l’Antiquité, cette époque où ce qui allait devenir la France était encore sous le joug de l’empire romain. Mais ici, rien de tout ça. La ville n’existe que depuis le 25 mai 1804 suite à un décret impérial issu par Napoléon Ier. Autre chose: La Roche-sur-Yon est la préfecture de la Vendée depuis cette même date, retirant ce titre à Fontenay-le-Comte qui en jouissait depuis la création des départements en 1790.
Oui, certains départements n’ont pas toujours eu les mêmes préfectures au cours de leur histoire. La Vendée en est un exemple parmi d’autres, de départements ou d’autres entités territoriales qui ont eu des changements de chefs-lieux. Mais revenons à notre ville… Plusieurs fois elle a changé de nom, soit Napoléon, soit Napoléon-Vendée, ou encore Bourbon-Vendée sous la Restauration, à mesure des événements politiques majeurs qui ont agité la France durant le 19e siècle. Ce fut en 1870, chute du Second Empire, que la ville put reprendre son nom d’origine. D’ailleurs, à propos de Napoléon…

Voilà ce que l’on voit à la place centrale, qui est à ce titre nommée « Place… » – je pense que je n’ai pas besoin de le préciser tellement c’est évident.
Cela étant, La Roche-sur-Yon a choisi de rendre hommage à un autre chef d’État, celui qui en 1995 avait déclaré qu’il serait le Président de tous les Français. Ici encore, la plupart des gens auront déjà deviné de qui il s’agit, n’est-ce pas?



Et voici une autre figure politique célèbre, une femme cette fois: Simone Veil, dont le buste est fièrement représenté sur une des places de la ville, à l’intérieur de son pentagone historique, non loin du haras.

« C’est quoi ce Yon? »
Certains et certaines vont peut-être se demander: pourquoi « La Roche-sur-Yon »? Tout simplement parce que c’est le nom de la rivière qui coule à proximité, affluent du Lay qui est, avec la Vendée, un des principaux cours d’eau qui traverse le département. Ces fleuves n’étant que mineurs par rapport à ceux maintes fois rabâchés dans les salles de classe, il est probable que vous n’ayez que peu ou prou entendu parler. Quoi qu’il en soit, le voilà, cet Yon qui traverse la ville, atteignant le côté sud du pentagone – c’est là que j’ai pu me positionner pour prendre ces images.



Outre ces mémoriaux de trois personnalités françaises et son cours d’eau, la ville n’est pas en manque de curiosités. Par exemple, les animaux de la place. Manque de chance: j’étais sur la place durant le mois de maintenance, donc je ne les ai pas vus s’animer. Il faudra que je pense à y retourner donc…



Et non loin de l’empereur, se trouve cette église – l’église Saint-Louis. Pas de style roman ou gothique étant donné la date de création de la ville (évidemment!), donc voici un bâtiment de culte de style néoclassique, dont la construction a duré de 1809 à 1859.

En selle!
Mais le point d’intérêt probablement le plus important du centre-ville, c’est le Haras. Créé en 1843 sous l’impulsion de Louis-Philippe, et longtemps détenu par l’État, il est la propriété du Département de Vendée depuis 2006. C’est depuis lors que ce haut lieu équestre a obtenu une vocation culturelle et touristique. Il sert également de centre de formation: les apprenti(e)s viennent y préparer leur CAP de sellier-harnacheur, au sein d’un atelier de sellerie dont la réputation s’étend à toute la France.

Le haras est situé à l’intérieur même du pentagone historique, dans la partie sud de ce dernier, et s’étend sur 4,5 hectares. Même en plein hiver, à peine trois années après le début de cette longue odyssée départementale, ce lieu était ouvert et accueillait son lot de touristes plus ou moins passionnés par les chevaux. Carrousel, balades en roulotte, et moult chevaux à voir dans leurs boxes ou à l’extérieur – voilà ce qui vous attend.
J’ai pris pour vous quelques photos de ces braves bêtes.








Il y a sans doute d’autres choses à y voir, aussi je vous recommanderai de visiter le site de la ville pour savoir ce qui vous y attend. En tout cas, une petite visite de préfecture, il n’y a rien de mieux pour bien commencer l’année.