Région: (Haute-) Normandie
Département: Eure (27)
Population: 47 289 en 2021
Date de validation: 02/08/2024

Quelle Eure est-il?
L’on pourrait penser que la ville d’Évreux tiendrait son nom de la rivière qui traverse son département… il n’en est rien. Le nom dérive de l’appellation Ebrocas vers la fin du 10e siècle, puis Ebroas en suivant, qui à son tour provient de la dénomination du peuple résidant à l’origine: les Aulerques Éburovices. L’Eure, quant à elle, se trouve bien plus à l’est de cette ville, en remontant la route principale qui y mène, la N13 qui nous provient de Paris et traverse la Normandie jusqu’à Cherbourg. Après avoir côtoyé la ville de Chartres, cette rivière poursuit son parcours vers le nord avant de se jeter dans la Seine, qui traverse aussi ce département.
Voilà ce que l’on peut y voir depuis la mairie, un bâtiment avec une tour assez pittoresque, et la Maison des Arts, tous deux propriétés de la ville.


Et puis l’on y découvre l’Iton, la rivière locale, que j’avais déjà plus ou moins approchée en… en quelle année déjà? Et quelle est cette histoire de sortir de cette dimension? Ah… pardon, je me perds dans mes pensées. La voici cette rivière et un des canaux qui traversent la ville.

Et non loin de là, la cathédrale, elle aussi nommée Notre-Dame. Une cathédrale gothique à la longue construction: du 11e siècle jusqu’au début du 17e siècle! On y retrouve également des éléments de la Seconde Renaissance Française.




Près des jardins de la cathédrale se trouve un musée, que je n’ai pas visité mais je tâcherai d’y repenser si je repasse à Évreux.
Quel parcours pour en arriver là?
Après une nuit de repos bien méritée à Blois, il m’a fallu partir plein nord pour rejoindre Châteaudun et la N10 pour retrouver la ville de Chartres, déjà visitée donc juste traversée, et passer sur la N154 pour relier une autre sous-préfecture: Dreux. Depuis cette ville, un court parcours sur une autre radiale, la N12, ou la route « Paris-Brest » (que j’aurai croisée un bon nombre de fois durant ce périple) me fit arriver une bonne fois dans le territoire de l’Eure, à travers les campagnes arrosées par ses affluents.
Au sud-ouest de l’agglomération, non loin de ma route d’arrivée, se trouve un parc public avec une bien belle bâtisse, le château de Trangis. Oui, il y avait du monde, un peu plus que d’habitude, car il s’y trouvait ce jour-là quelques animations familiales dans le cadre de ce que les Ébroïciens et Ébroïciennes nomment « le village du sport ». Le fait d’y venir en solitaire et sans exercice ne me rebutant pas, j’en ai profité pour faire mon petit tour et voir ce château de plus près.

Plus tard, la montée de la colline dans les quartiers nord, là où se trouvait mon point d’arrêt pour la nuit, me permit de voir cette superbe vue de la ville. C’est assez rare de pouvoir bénéficier d’un tel panorama quand on visite une ville, donc pourquoi se priver? En cherchant bien, vous pourrez retrouver l’Hôtel de Ville et la cathédrale.

Voici comme d’habitude le site web de la ville pour les gens qui souhaiteraient s’y rendre. En espérant que vous y trouverez votre plaisir. Le prochain arrêt aura lieu dans une ville qui de base n’était absolument pas prévue au voyage, mais il me fallait quelque peu prolonger mon trajet afin de « synchroniser » ma venue avec celle de quelqu’un d’autre, dans une autre ville. Vous comprendrez plus tard. Quoi qu’il en soit, ce sera Beauvais qui vous sera racontée sur la prochaine entrée.