37 – Saint-Lô (50) – Préfecture méconnue

Région: (Basse-) Normandie
Département: Manche (50)
Population: 19 373 en 2021

Date de validation: 05/08/2024

Deuxième plus grande ville de la Manche, pourtant…

Quand on parle des villes de la Manche, on a tendance à évoquer surtout sur Coutances, Avranches et bien entendu Cherbourg, la ville la plus peuplée du département, quatre fois plus peuplée que Saint-Lô, qui passe souvent à la trappe en conséquence. Mais vous l’aurez compris: une préfecture reste une préfecture, et je me dois d’y faire un arrêt en conséquence, même si elle n’est que très peu connue.

Tout comme mon étape précédente Caen, Saint-Lô a beaucoup souffert des bombardements durant le débarquement allié, vers la fin de la 2e Guerre Mondiale. Du vieux Saint-Lô, seules quelques rues ont été épargnées par les bombes, et l’Hôtel de Ville de l’époque a été détruit, ce qui a amené à la construction de ce bâtiment plus moderne que vous voyez plus haut (et dont l’esplanade était en travaux au moment de mon passage, veuillez m’en excuser). Cette noire période pour la ville lui valut le surnom de « capitale des ruines » de la part de l’écrivain Samuel Beckett lors de sa visite des lieux après les bombardements. Et tout comme Caen, la ville reçut la distinction de la Légion d’Honneur en 1948.

À côté du bâtiment municipal se trouve un beffroi, construction moderne surmontée d’une girouette décorée d’une licorne, que j’ai décidé de prendre de plus près car je trouvais cette décoration assez pittoresque.

L’on va me demander aussi: « mais qui c’est ce Lô? » Très bonne question. La ville doit son nom à celui de Saint Laud, évêque du diocèse de Coutances au 6e siècle. À savoir aussi que la localité se nommait avant Briovera, signifiant en celte « le pont sur la Vire », le fleuve local traversant aussi le Calvados. Ce fleuve, le voici.

Néanmoins, il reste quelques vestiges d’anciennes constructions dans cette ville. Par exemple, le parvis de l’église Sainte-Croix, de style roman, le reste de l’édifice ayant été maintes fois restauré, notamment au 19e siècle. Mention spéciale pour le clocher, qui s’effondra durant la 2e Guerre Mondiale, et qui donna lieu à la construction d’un nouveau clocher de style contemporain.

Autre point d’intérêt: les remparts de la ville. Leur construction remonte au 13e siècle et en dépit des bombardements et des assauts que connut la ville, trois des quatre côtés de cette muraille ont pu être préservés. Mais que cachent-ils donc? À vous de le découvrir… pour l’instant.

Et comme je l’ai dit lors de ma visite de Caen… n’oublions pas.

Comme toujours, voici le site web de la ville de Saint-Lô, qui doit contenir bien plus d’informations que sur cet article de blog. Peut-être qu’un jour j’irai explorer d’autres quartiers, et l’intérieur de ces fameux remparts, ou bien la Vire…

Prochaine étape, une ville bien plus célèbre notamment pour sa dentelle: Alençon.

À bientôt à Saint-Lô, j’espère…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut